Ode à la virtualité
J’ai menti ! Enfin pas totalement, on va s’épargner les vers pour le moment mais cette “ode” aura bien pour but de parler de virtuel et d’en faire quelque part la promotion, ou du moins de “dédiaboliser” le concept.
Mais pourquoi ce sujet ? D’autant plus pour un premier article (enchanté, d’ailleurs).
Et bien simplement parce que mon truc à moi, c’est les jeux vidéo, mais alors là pas qu’un peu ! Des grosses productions, des ptits indés, des jeux pour masochistes, à vision artistique ou portée philosophique, tout y passe !
Mais pour ce premier article, plutôt que de vous parler directement de jeu, je souhaite vous parler de virtualité, afin de vous partager mon point de vue sur ce sujet que je trouve très intéressant.

On reproche souvent aux plus jeunes de se perdre dans leurs jeux, dans des univers virtuels et complètement fictifs. Mais cette remarque vient davantage de l’incompréhension face à ce média (mais ne vous inquiétez pas, on aura l’occasion de revenir sur ce sujet !) qu’à un réel danger, qui, même s’il peut exister, est bien moindre que ce que l’on pourrait penser.
Et quand bien même, en quoi ce serait si grave ? En quoi est-ce problématique de se plonger corps et âme dans un univers virtuel ?
Si cela nous procure davantage de satisfaction, où est le mal ? Ces univers alternatifs nous tendent les bras, et pour certains d’entre nous, représentent une échappatoire, voire même un nouveau jet de dé sur la roue du destin, la possibilité de faire des choses qui étaient jusqu’ici impossibles.
Dans la mesure où nos choix de vie et notre perception de la réalité sont influencés par nos sentiments, nos idéaux, pourquoi ne pas choisir une réalité qui nous correspond davantage ? Et si réalité absolue et univers fictif n’étaient que deux réalités relatives ?
Et si nous écoutions nos sentiments et que nous les laissions dicter ce qui est réellement important à nos yeux, notre propre réalité ? Et si nous assumions pleinement la subjectivité avec laquelle nous percevons les choses ?
Après tout, notre société n’est-elle pas tout aussi virtuelle ? Ses pièces de cuivre n’ont de la valeur que parce qu’il en a été décidé ainsi, et ses principes même reposent sur une sorte de consensus universel (peut-être sommes-nous simplement des protocoles dans une simulation ?). Si celle-ci ne nous plaît pas, nous pourrions alors développer notre propre société, notre petit univers, qui ne serait que le reflet de notre vision des choses, ce qui encore une fois, n’est pas si différent d’une réalité perçue subjectivement. Peut-être que prendre un peu de recul et accorder un peu plus d’importance à ce qui a été délaissé pourrait nous apporter bien plus !
Je vous avoue, c’est un raisonnement qui se veut un chouïa provocateur, et tout n’est pas non plus à prendre au pied de la lettre mais....en fait, pourquoi pas ?
Peut-être que se poser ce genre de questions nous permettrait à tous de nous recentrer sur ce qui nous importe vraiment, peu importe le crédit qu’accordent les autres à notre petit univers à nous puisqu’il s’agit du nôtre.
Alors plongeons nous plus en avant ! Sans un regard en arrière, découvrons ces autres possibles !
Voguons d’univers en univers et ne faisons halte que pour profiter des possibles qui se répercutent en nous. Peu importe notre rythme de croisière, attardons nous là où bon nous semble et laissons nous virevolter au rythme de nos envies !
Pour ma part je compte voyager pour encore quelques temps entre différents univers vidéoludiques et je compte bien vous relater ces aventures ici-même !